Nous entrons dans la phase décisive de la séquence électorale qui nous conduit à la présidentielle et aux législatives du printemps.
Les communistes du 15e arrondissement de Marseille sont pleinement engagés aux cotés de Fabien Roussel qui porte un projet novateur pour notre pays. Pouvoir d’achat, emploi, réindustrialisation, indépendance énergétique, santé, protection sociale, éducation, jeunesse autant d’aspects, de la vie quotidienne des habitant.e.s de nos quartiers, qui sont au cœur du programme La France des Jours heureux, dont Fabien Roussel vient de dévoiler, il y a peu, les contours à la presse. Il sera massivement diffusé dans nos quartiers et sommes persuadés qu’il intéressera nombre de personnes qui veulent avoir connaissance des propositions de notre candidat. Ce programme possède une triple originalité.
D’abord, outre que son élaboration aura été précédée des multiples rencontres que les communistes et Fabien Roussel auront eues sur le terrain au fil des derniers mois, il ne se veut pas une simple plateforme électorale. Il est un projet pour la France. Si quelque 180 propositions précises s’égrènent au fil de ses 128 pages, les six grands objectifs pour l’humain et la planète, comme les trois moyens permettant de les atteindre, s’efforcent de dessiner une cohérence. Une démarche révolutionnaire et réaliste, réaliste parce que révolutionnaire, qui veut porter les couleurs d’une gauche sociale, républicaine, déterminée à bousculer les intérêts dominants. Ce qui la distingue, bien sûr, des candidatures de droite et d’extrême droite, de celle du président des ultrariches, mais aussi des représentants des autres courants de la gauche et de l’écologie.
En second lieu, ce programme affiche trois ambitions liées : mettre le travail et le monde du travail au cœur des politiques publiques à déployer au cours de la prochaine mandature ; refonder la République ; permettre à la France d’accéder à de nouveaux « Jours heureux », et en faire ainsi, au-delà de ses frontières, un acteur indépendant au service d’un autre ordre du monde.
La priorité au travail découle du fait qu’il s’agit de la première richesse de la nation. Il doit, pour cette raison, cesser d’être synonyme de souffrance pour des millions d’hommes et de femmes, afin de devenir un vecteur d’émancipation collective et d’épanouissement individuel. Du projet de sécurisation de l’emploi et de la formation à la retraite à 60 ans, en passant par l’augmentation des salaires, le programme se veut à la disposition de cette France du travail, dont les multiples réalités forment la majorité absolue d’un pays comme le nôtre. C’est à elle, on le sait, que Fabien Roussel s’adresse, au fil des initiatives de la campagne, pour qu’elle retrouve confiance en la politique comme en sa capacité de changer le cours des choses et de devenir une nouvelle majorité politique.
C’est dans ce cadre que la République doit être refondée afin de rendre au peuple les moyens de décider, à tous les niveaux, des choix à opérer. Cette nouvelle République affirme des objectifs répondant aux besoins populaires et veut fonder l’efficacité économique sur ce qui fait la vie des êtres humains, de l’éradication du chômage et d’un pouvoir d’achat enfin digne à l’habitat ou au temps libéré pour se former ou se cultiver. Qui se donne les moyens de combattre le coût du capital pour la société, et qui engage pour changer de logique un vaste mouvement de réappropriation publique et sociale de nos services publics, des grandes institutions financières, des entreprises stratégiques. Qui confère au corps citoyen comme au salariat des pouvoirs nouveaux, de l’État aux entreprises en passant par les réalités territoriales. « Pousser la République jusqu’au bout », disait Jaurès : il s’agit de renouer avec cette intuition pour rendre la République enfin sociale et démocratique, pleinement laïque et universaliste, écologiste et féministe.
La France, en retrouvant le chemin des communs et du droit au bonheur proclamé par nos aînés dans le programme du Conseil national de la Résistance, peut acquérir une voix souveraine, être à l’initiative de coopérations solidaires avec les peuples, dans l’objectif de sortir l’Europe de l’impasse néolibérale et le monde des impasses de la globalisation capitaliste. Face aux défis de civilisation auxquels nous confronte cette dernière, aux désordres majeurs dont elle est porteuse, aux désastres climatiques et écologiques qui placent la planète au bord du gouffre, aux risques de guerres qui se dessinent à l’horizon, notre pays est en mesure de prendre des initiatives fortes en faveur de la sécurité humaine et de la paix. Pourvu qu’il s’affranchisse de son assujettissement aux logiques de force que lui impose, entre autres, son appartenance à l’Otan.
Enfin, ce programme soumis au plus large débat des Françaises et des Français est appelé à évoluer encore, à s’enrichir de nouveaux apports de la part de celles et ceux qui se reconnaîtront dans sa démarche, donc à répondre toujours mieux aux attentes qui montent du pays. C’est sa troisième caractéristique. Il est un outil que les communistes mettent à disposition, et dont ils appellent chacune et chacun à s’emparer pour rouvrir un chemin d’espoir à notre peuple. Il porte des idées novatrices qui, du moins le pensons-nous, peuvent sortir la gauche de l’état de décomposition où l’a entraîné son incapacité à s’adresser aux classes populaires et à la jeunesse.