La dimension industrielle du Grand Port Maritime de Marseille (GPMM) fait débat. Certains vont jusqu’à demander l’arrêt de la Forme 10.

Convaincus qu’à Marseille, comme partout en France, l’industrie n’est pas le problème mais la solution, nous voulons participer à ce débat afin de contribuer à ce que chacune et chacun retrouve le chemin de l’intérêt commun.

C’est pour faire connaitre leur point de vue que les militant.e.s communistes des 15e et 16e, parmi lesquels Marie Jo Cermolacce, Conseillère Municipale de Marseille, sont allé.e.s à la rencontre des habitant.e.s sur le marché de l’Estaque le samedi 11mai 2024.

A l’occasion de nombreux échanges, ils ont exprimé leur vision de Marseille et des activités portuaires présentent, dans notre ville, depuis des centaines d’années. Nombreuses et nombreux ont été celles et ceux qui ont partagé l’idée  d’un nécessaire développement des activités commerciales et industrielle du Port de Marseille.

Nul ne peut contester aujourd’hui l’importance du GPMM en termes économiques. Celui-ci représente plus de 40 000 emplois dans divers secteurs : industrie, logistique, manutention, administratif, tertiaire etc.

Au sein du Port la Forme 10, située à l’Estaque, plus grande forme de réparation navale de méditerranée, troisième au monde, a parcouru un long chemin pour renaitre. C’est grâce à la lutte déterminante menée par les salariés à partir de 2009 que sa rénovation a pu démarrer en 1014 pour s’achever en 2017. Aujourd’hui les plus grands bateaux de croisière, les superpétroliers ou les méthaniers peuvent être réparés dans la Forme 10. L’atout de celle-ci fait de Marseille un Port incontournable pour les navires et place la Ville à la pointe de la technologie en terme de réparation navale.

Comme pour toute activité industrielle la réglementation doit s’appliquer et être respectée en particulier pour les travaux spécifiques.

Les communistes invitent toutes et tous à être à l’écoute des salarié.e.s sur l’avenir de la Forma 10. Ils et elles connaissent leurs outils et sont les premier.e.s à subir les nuisances, à être attentifs et attachés à la nécessaire transition écologique (électrification des bornes à quai déjà engagée, réactivation du fret ferroviaire impactant favorablement l’environnement ect…), en cela ils sont conscients du bien vivre des populations résidant à proximité.

Les communistes tiennent à rappeler leur attachement à un développement industriel respectueux et harmonieux des humains et de l’environnement.

Un débat public doit être engagé avec toutes les parties concernées (associations, marseillais.e.s, syndicats, élu.e.s, collectivités, Etat, et direction du GPMM) et nous sommes disponible pour y participer.