Jean Marc Coppola, Conseiller Municipal de Marseille, élu des 15 et 16

La victoire au bout de la mobilisation

COMMUNIQUE DE PRESSE

Victoire pour les contribuables marseillais. Saisi par trois citoyens marseillais, le Tribunal Administratif de Marseille vient d’annuler la délibération de la Mairie de Marseille du 16 octobre 2017, visant à offrir aux majors du BTP le financement de la rénovation de34 écoles sur les 444 écoles primaires publiques que compte Marseille, via un Partenariat Public Privé. Ce PPP de plus d’1 milliard d’euros aurait été payé par les contribuables marseillais pendant 25 ans. Aucune expertise n’a été diligentée pour choisir ces 34 écoles. Aucune urgence ne justifiait le recours à un PPP, sauf à afficher ce trophée en fin de 4e mandat pour le1er magistrat de la ville qui, pendant 20 ans, n’a rien fait pour les écoles publiques, pourtant seule compétence obligatoire de la Municipalité.

Un collectif composé de syndicats, d’associations, d’architectes, de représentants de PME TPE du BTP,d’élu(e)s de gauche a multiplié les initiatives pour mobiliser contre ce recours au privé, au lieu d’une maitrise d’ouvrage public qui couterait 300 millions d’euros de moins. Bien que le Maire fasse appel du jugement – ce qui n’est pas suspensif – l’urgence est, maintenant, d’établir un audit global sur l’état des écoles pour construire un grand plan d’investissement financé par l’Etat et la banque européenne d’investissement et réaliser les travaux en maîtrise d’ouvrage public.

C’est une première victoire et un revers cinglant pour Jean-Claude Gaudin et son équipe qui mènent une politique libérale. C’est un encouragement à amplifier les mobilisations citoyennes pour changer de politique. C’est une invitation à des investigations sur la gestion de la ville depuis 1995 qui a favorisé le privé et augmenté les inégalités sociales et territoriales. Au prochain Conseil municipal du 1er avril, budget 2019 de la ville et rénovation des écoles seront au menu.

Les marseillais sont invités à se faire entendre et soutenir un projet de délibération alternative pour un grand plan de rénovation des écoles.

La pétition qui réclame cette délibération obtient prés de 12 000 signatures.

Poursuivons.