A l’heure où le gouvernement actuel et la droite essaient de détricoter les acquis sociaux (avec l’accord tacite de l’extrême droite et la bénédiction du MEDEF) que le Parti Communiste Français a réussi à obtenir au sortir de la guerre, ne devrions-nous pas plutôt nous poser la question de leur évolution vers le haut ?

En effet, au lieu de rogner de plus en plus les budgets de la SECU, de démanteler le code du travail, d’instaurer un régime de retraite par points ??? de « fliquer » les chômeurs !!! … ne doit-on pas plutôt se pencher sérieusement sur l’instauration d’un SALAIRE A VIE inspiré des travaux de l’économiste Bernard Friot ?

Changer la société c’est inverser le rapport travail /argent, c’est concevoir un système économique qui serait fondé sur le bien être de tous et non sur le profit immédiat pour quelques uns. C’est dans cette optique qu’il faut concevoir la notion de salaire à vie.

Ce salaire à vie pourrait être une suite logique à la sécurité sociale.

Il ne dépendrait non plus du poste occupé par les travailleurs mais serait rattaché à chaque individu, le suivrait toute sa vie et augmenterait en fonction de sa qualification ; ce qui impliquerait un droit à la formation et à une possibilité de changement de travail.

Il ne pourrait en aucun cas être diminué et serait accessible à tous dès l’âge de 18 ans, ne serait plus payé par les entreprises mais par une caisse à laquelle les employeurs cotiseraient.

Il aurait comme base une valeur de 1500 Euros net et son amplitude varierait de 1 à 6  selon la qualification.

Certes cela représente un bouleversement, mais il en a été de même lors de la création des congés payés. Etre payé sans travailler semblait utopique, et surtout le patronat hurlait au désastre économique, comme il l’a fait lors de la création de la sécurité sociale par le ministre communiste Ambroise Croizat

Contrairement à ce que la droite, le MEDEF et les libéraux prétendent, d’autres politiques sont possibles, viables et peuvent être financées (à condition bien sûr d’avoir la volonté de lutter contre la finance, l’évasion fiscale (optimisation diront certains) et autres subventions telles le CICE données à l’aveuglette et sans contrepartie.

Imaginer une société fondée sur le bien être de tous et non l’intérêt de quelques uns, n’est pas utopique, chacun comprend que le système actuel n’a plus d’avenir, il est temps de le dépasser.

Au XXIème siècle il est plus que tant de placer l’humain d’abord !