LE PROJET DE RENOVATION URBAINE PORTE PAR LA LOGIREM A DETRUIT PLUS DE LOGEMENT SOCIAL QU’IL N’EN A CONSTRUIT ET SANS AMELIORER LE CADRE DE VIE DES HABITANTS

LE PROJET DE RENOVATION URBAINE PORTE PAR LA LOGIREM A DETRUIT PLUS DE LOGEMENT SOCIAL QU’IL N’EN A CONSTRUIT ET SANS AMELIORER LE CADRE DE VIE DES HABITANTS

En 2009, le projet ANRU a été présenté aux habitants par Mme Fadela AMARA, Secrétaire d’ETAT chargé de la politique de la ville du gouvernement FILLON sous la présidence de Nicolas SARKOZY,  comme celui qui allait  changer leur vie. Dans ce projet, il était question de reconstruire sur site et rénover les bâtiments existants ce qui aurait permis de conserver de nombreux logements sociaux.

La découverte de l’amiante a servi de prétexte pour ne pas poursuivre ce projet et d’en présenter un autre qui prévoyait la construction de 22 logements  dans le Vallon des Tuves, 145 sur le plateau de la Savine; la réalisation d’aménagements de proximité et surtout le désenclavement du quartier. Le Collectif des Habitants du Vallon des Tuves et de la Savine  a fait plusieurs propositions qui auraient pu répondre aux besoins réels d’un vrai désenclavement pour les quartiers, mais il n’a pas été entendu.

Un véritable désenclavement, aurait été de permettre à la population d’avoir deux voies d’accès, une direction St Antoine par le Vallon des Tuves, l’autres  vers la L2 par la Mure. La simple boucle sur le plateau de la Savine va continuer à concentrer toute la circulation dans le Vallon des Tuves et multiplier les nuisances.

Le Collectif des Habitants, a également proposé de réaménager la traverse Courtès en abattant les zones à doubles murs afin de fluidifier la circulation liée au désenclavement par la petite Savine, mais à ce jour il n’a pas été entendu.

Dans les nouveaux logements réalisés à la SAVINE et ailleurs, les locataires dénoncent de nombreux défauts de construction, notamment sur l’isolation et les malfaçons et le manque d’agencement utilitaire y est flagrant

L’objectif du projet de l’ANRU et MRU était d’améliorer le cadre de vie pour les habitants de la SAVINE, le contraire se produit. C’est le résultat d’une concertation de façade qui a primé. Les habitants n’on jamais été les vrais architectes du projet de rénovation.

Cette situation est, à quelques exceptions, prés le constat fait pour toutes les opérations ANRU en France.

Pour bien vivre dans son quartier, il faut des services publics de proximité, des commerces, des lieux de vie et d’animation, des structures médico-sociales et la garantie que celles et ceux qui le souhaitent puissent continuer à y vivre. Aujourd’hui l’école primaire continue de fermer des classes car la deuxième et la dernière étape du projet ANRU à la SAVINE ne prévoit la construction que de 140 logements soit un total de moins de 500 logements par rapport aux 1 400 logements existants en 1973. A ce rythme c’est l’existence de l’école qui est menacée.

Alors que des dizaines de milliers de Marseillais vivent dans des logements inadaptées  ou insalubres et que les besoins de logements sont immenses, les opérations ANRU se soldent par la diminution du nombre de ces logements à loyer modérés. Ce n’est pas acceptable.

A la Savine et partout dans le 15me agissons pour :

* Garantir un logement pour tous,

* Des loyers sans augmentation,

* L’amélioration du cadre de vie pour tous les habitants,

* La préservation l’environnement naturel,

* La mise en place de dispositifs de formation, d’insertion et d’emploi en lien avec tous les programmes de rénovation ou de construction,

* Garantir la présence de services publics et la mise à disposition de locaux aux associations,