Samedi 13 avril, à la rencontre des habitant-e-s au place Goudard à Saint Louis, tables et pétitions contre la fermeture de l’usine Saint Louis Sucre, les militant-e-s communistes ont reçu un accueil chaleureux, 300 pétitions signées en 2 heures.

Les militant-e-s communistes sont en campagne pour la liste conduite par Ian Brossat depuis plusieurs semaines ils vont à la rencontre des habitant-e-s du 15 éme arrondissement de Marseille pour faire connaitre le projet d’une Europe sociale et solidaire porté par les candidat-e-s qui aux cotés du chef de file qui a fait un tabac lors de l’émission politique du 4 avril dernier sur la chaine publique Antenne 2.

Ils mènent le combat pour que soit augmenté le pouvoir d’achat des salarié-e-s, retraité-e-s et pensionné-e-s, quand les défenseurs des politiques libérales demandent toujours plus de sacrifices aux salarié-e-s le président de la Commission Européenne Jean-Claude Juncker touche un salaire de 32 000 euros mensuels. En un mois, celui-ci gagne tout simplement deux fois plus que le salaire moyen annuel d’un travailleur européen ! Quant à un commissaire européen, il émarge à presque 20 000 euros nets par mois. Comment demander à ces gens de comprendre les problèmes de Monsieur et Madame Tout-le-monde ?

Les instances européennes passent leur temps à faire la leçon aux gouvernements, et à la France en particulier, sur le niveau des salaires qui seraient trop élevés, ça suffit !

S’agissant du Smic, l’Union européenne s’est ainsi permis de faire quelques « recommandations ». On y lit par exemple qu’il faudrait tenir compte de la « conjoncture » au moment de fixer le montant du salaire minimal. Autrement dit, lorsque la croissance est faible, finie la réévaluation du Smic. Le message est clair : pendant que les actionnaires se gavent de dividendes, baissons le pouvoir d’achat des salariés les plus modestes.
Aucun des responsables et fonctionnaires européens qui formulent ces propositions ne se rendent compte de ce que c’est de vivre avec 1 170 euros par mois.

Pas plus que Nathalie Loiseau, la candidate LREM aux prochaines élections européennes, qui s’est encore illustrée par une proposition dangereuse pour les travailleurs. Que demande-t-elle ? Un Smic européen fixé à 50 % du salaire médian.

En France, cela représenterait un Smic à 900 € par mois, soit le seuil de pauvreté. Ce nivellement par le bas est une folie, et il n’est souhaitable ni en France ni ailleurs en Europe. Et pourtant, une fois de plus, les libéraux souhaitent faire de l’Europe une gigantesque machine à fabriquer de la régression sociale. Il faut sortir de cette logique infernale, et c’est ce combat que porte le PCF.

300 pétions signées à St Louis

Pour permettre à chacune et à chacun de vivre décemment de son travail, Ian Brossat fait des propositions ;

  • SMIC européen, dans chaque pays, correspondant à au moins 60 % du salaire moyen, en France, le Smic serait ainsi augmenté à 1 400 € nets.
  • Pour aider les petites et moyennes entreprises qui auraient des difficultés à financer ces hausses de salaires, réorientons vers les TPE et PME les milliards d’euros du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), versés aux grandes entreprises sans aucune contrepartie ni effet sur l’emploi.
  • Une clause de non-régression sociale : un État-membre pourra s’opposer à toute décision de l’Union Européenne qui dégraderait les conditions de vie et de travail.

Le pouvoir d’achat est depuis des mois au cœur des préoccupations et des revendications, partout en France et en Europe. Il est temps d’en faire une priorité politique. Soyons à la hauteur de l’enjeu !

Le 26 mai une  seule liste vous sera utile, celle conduite par  Ian Brossat