Une nouvelle fois Marseille a été ensanglantée par des assassinats qui pourraient être liés au trafic de stupéfiants.

Directement visés ou victimes collatérales le bilan est lourd 3 morts et 7 blessés parmi lesquels des mineurs, portant à 14 le nombre de morts et 49 blessés depuis le début de l’année à Marseille, nous n’acceptons pas ce qui semble relever de la normalité. Non il n’y a aucune normalité dans les trafics de stupéfiants, ni dans le gain d’agent facile qui profite aux têtes de réseaux. Ils bâtissent des fortunes sur la vie d’une jeunesse en perte de repère, d’aide, de reconnaissance.

Nos pensées vont aux familles qui ont perdu un enfant dans ces tueries sans nom.

On ne peut se satisfaire de propos tenus par certains sur l’idée « Ils l’ont cherché » Cette situation est le fruit d’une société qui va mal, ou la violence des mots, des actes prend le pas sur le dialogue et le respect. Violence d’Etat qui refuse d’entendre l’immense majorité des Français.e s qui dit non à la réforme des retraites de Macron. Violence des politiques qui ont organisé la disparition des services publics dans les cités et quartiers populaires. Violence des institutions qui ont réduit voire supprimer les soutiens aux centres sociaux, aux associations de quartiers qui avec les jeunes montent des projets, éducatifs, sportifs, culturels. Violence de l’argent facile qui supplante celui issue du travail car celui-ci est mal rémunéré et non reconnu à sa juste valeur. Violence des mots et des actes contre la Police Nationale qui affaibli son action et fragilise son lien avec la population.

Les communistes du 15e ard, parmi lesquels Jérémy Bacchi Sénateur communiste des B-d-R, étaient en ce jour de lundi 03 avril au Castellas aux côtés du Collectif des Familles qui ont organisé un rassemblement pour crier « Assez, assez ».

 

Il y a urgence à prendre véritablement la mesure de ce fléau que constitue le trafic de stupéfiants et les guerres de territoire qu’il engendre. Il y a urgence à un travail conjoint de toutes les institutions. Il y a urgence à renforcer les services de la Douane pour contrecarrer les trafics d’armes. Renforcer ceux des services d’enquête, d’investigation et d’interventions de la Police Nationale afin de démanteler les réseaux du guetteur, aux organisateurs et commanditaires. Il y a urgence à donner les moyens à l’Education Nationale pour permettre aux élèves, quelles que soient leurs catégories sociales, d’acquérir les savoirs et connaissances qui les rendent aptes à devenir des citoyen.ne.s émancipé.e.s.

Il y a urgence à redonner du sens à la vie pour construire des Jours Heureux pour tous 

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