Protégez les salarié-e-s

La crise sanitaire qui frappe notre pays a accentué les inégalités des situations que connaissent de nombreux habitant-e-s des arrondissements populaires. Dans le 15em on ne compte plus les familles qui dépendent de la solidarité pour faire face à leurs besoins

La solidarité nationale n’est pas au rendez vous et l’Etat ne fait rien pour. Trop de personnes se retrouvent seules dans la détresse sociale, économique ou phycologique et ne peuvent compter que sur la mobilisation des associations et bénévoles.

Le confinement dans des logements insalubres et inadaptés à la composition familiale, accentue le mal être dont les enfants sont les première victimes.

Outre une gestion calamiteuse de la crise sanitaire, avec le manque de moyens dans les hôpitaux saignés, à blanc, par les politiques libérales successives, de matériel pour les soignant-e-s, en passant par la rocambolesque affaire des masques, le gouvernement n’est pas à la hauteur des besoins pour faire face au mieux à cette crise sanitaire et mesures de confinement.

Des centaines de familles dépendent de l’action des associations qui multiplient les initiatives pour tenter d’apporter un peu d’humanité, de présence auprès des plus vulnérables et de réconfort, mais force est de constater que cela reste loin des besoins qui sont ceux de milliers d’entre elles.

Les militant-e-s communistes se sont mis à disposition d’associations pour participer à la préparation et au portage de colis de denrées de première nécessité dans certains quartiers, mais ils ont conscience qu’il faut faire plus, beaucoup plus.

A Marseille la ville reste d’une timidité désespérante devant cette situation et ne prend pas toute sa place dans la solidarité institutionnelle qui relève de sa compétence, elle n’a pas cette volonté politique que l’on retrouve dans d’autres communes du département, parmi lesquelles les municipalités communistes.

C’est donc une vision renouvelée de la société qui doit émerger de cette crise sanitaire afin que les leçons en soient tirées. Relocaliser les productions, produire autrement, investir dans l’humain, réorienter les financements vers les services publics et la solidarité nationale pour redonner du sens à la vie de chacun et chacune.

Le pire serait de repartir comme si rien ne s’était passé, avec des actionnaires qui ne vivent que pour le profit maximum, des immensément riches qui ne rêvent que de l’être encore davantage et des salariés pressurés pour payer la crise sanitaire.

Non cela ne doit pas se passer de cette façon, tout va dépendre de l’engagement de chacun pour que l’espoir d’une vie meilleure pour tous devienne une réalité.