L’assassinat, jeudi 13 novembre, de Mehdi Kessaci, 20 ans, jeune frère du militant anti-narcotrafiquant Amine Kessaci, a soulevé l’indignation de l’immense majorité des Marseillaises et Marseillais. Seuls les soutiens de l’extrême droite, qui vomissent leur haine à longueur de journée sur les réseaux sociaux masqués sous des pseudos, ne se sont pas indignés. Une extrême droite qui a fait, des drames humains touchant des familles à Marseille et dans le reste du pays, son fonds de commerce électoral.
Cette exécution en plein jour, d’un jeune qui militait aux côtés de son frère avec l’association « Conscience » pour, à la fois soutenir les familles endeuillées par les crimes des narcotrafiquants et dénoncer sans relâche les trafics, démontre la peur de ces mêmes narcotrafiquants face à la mobilisation citoyenne.
Aujourd’hui l’heure est au soutien à la famille une nouvelle fois endeuillée, à la dénonciation de ce crime et à l’exigence d’une véritable politique nationale de lutte contre les trafics de drogue et de tous les produits illicites.

Elle ne peut être dans d’éventuelles mesures d’accompagnement du type libéralisation de l’usage des produits stupéfiants, mais dans la recherche des causes qui conduisent à ce que le marché de la drogue soit aussi prolifique dans notre pays.
L’usage de produits stupéfiants touche toutes les strates de la société civile ; c’est un signe du profond mal-être de centaines de milliers de nos concitoyens qui en éprouvent le besoin pour rêver et vivre quelques instants un « bien être artificiel ». Ces consommateurs alimentent quotidiennement les réseaux criminels qui empoisonnement la vie dans, nos villes et villages.
Ce « business » rapporte immensément au point où les narcotrafiquants n’hésitent pas, par le crime, à tenter d’enrayer les résistances citoyennes à ce fléau. Par ces intimidations, ils veulent faire céder les digues du rejet et des oppositions à leurs trafics.
A Marseille et partout en France les communistes ne céderont pas, ils continueront à dénoncer, combattre et agir pour la mise en œuvre d’une politique nationale du vivre sans crainte, heureux et dignement. Ils ont porté dans les cités et quartiers « l’Appel de Marseille », signé par des milliers de Marseillaises et Marseillais. Un appel avec des propositions susceptibles d’enrayer le fléau du trafic de drogue, il reste plus que jamais d’actualité.
Outre les moyens humains et techniques pour démanteler les réseaux, renforcer considérablement les services douaniers, casser les circuits de blanchiment de l’argent sale, il est urgent de replacer la prévention au cœur des politiques publiques, d’augmenter les moyens pour l’école, la formation, les Centres sociaux et lieux d’animation sociale et culturelle.
Dans notre ville redynamiser l’activité portuaire et industrielle, c’est ouvrir des perspectives d’emplois pour des milliers de jeunes et casser la spirale de la misère sociale et économique sur laquelle prospèrent les réseaux.
La jeunesse de Marseille et notre pays a droit à un autre avenir, sans larmes ni sang. Elle est la force du renouveau et de la modernité dont notre pays tant besoin.
Dans tous les quartiers et partout à Marseille, que les citoyens et citoyennes se lèvent, nous en serons ! Ensemble nous pouvons mettre hors d’état de nuire les réseaux.
Joël Dutto – Secrétaire de la section Pcf Marseille 15e
