Entre 1939 et 1945, plus de 60 millions d’européens furent forcés de quitter leurs foyers, pour fuir les horreurs de la guerre. Un peu plus de
soixante dix ans plus tard, les destins tragiques de centaines de milliers de réfugiés originaires d’Afrique et du Moyen Orient, qui tentent de rejoindre l’Europe, nous conduisent à remonter le temps.
Allons nous les laisser périr en Méditerranée, les chasser, les renvoyer chez eux ou leur tendre la main ? A droite et son extrême, ou au gouvernement, des voix s’élèvent de nouveau du style « nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde ». Si nous avions tenu le
même discours, pour les arméniens, les italiens, les espagnols, les grecs ou les portugais Marseille ne serait pas Marseille, la France ne serait pas
la France ?
Nombreux ont été de ces réfugiés qui ont pris les armes dans la résistance pour s’opposer à l’invasion des nazis. Ils ont été l’honneur de notre pays quand le patronat et l’extrême droite se rangeaient du côté de l’occupant, et de nombreux (bons) français collaboraient.
Aujourd’hui la France doit respecter les conventions internationales sur l’accueil des réfugiés, elle doit mettre en œuvre les conditions d’un accueil
humain et fraternel.
Il est totalement faux de prétendre que les moyens qui seraient consacrés aux migrants viendraient en moins pour les français. Est ce que c’est à causes de ces migrants que Macron a fait cadeaux de 3,7 milliards aux plus riches ?
Est ce que c’est à causes d’eux que les employeurs fraudent à hauteur de 20 milliards la sécurité sociale ?
Migrants ou pas c’est la politique d’austérité qui est toujours à l’ordre du jour dans notre pays et qui crée l’injustice sociale.
Restons fidèles à notre histoire et solidaires de ceux plongés dans la tourmente des guerres, des catastrophes climatique ou de la misère.
Soyons tous simplement humain.