90% de licenciements annoncés à l’usine de Saint Louis Sucre, rue de Lyon.

Entreprise historique des quartiers nord, celle-ci est dans la tourmentent, suite à l’annonce faite par le groupe Südzuker de fermer trois usines en France. 53 emplois supprimés sur les 58 que compte le site. Avec les emplois induits et la sous-traitance ce sont en réalité près de 80 emplois qui pourraient disparaître.

La multinationale est responsable de ses choix stratégiques sur le marché mondial, ce n’est pas aux salariés de payer les conséquences de ceux-ci. En réalité ce sont les grands groupes qui décident d’augmenter la production ou la baisser. Pour gonfler leurs profits ils ont à partir de 2016 augmenter la production provoquant la chute des prix. Aujourd’hui ils décident de la diminuer afin de faire fonctionner le principe « de l’offre et la demande », moins de produits, plus les prix montent et les dividendes avec.

Si le groupe Südzuker a enregistré une perte d’exploitation de 28 millions d’euros en 2018, il avait engrangé 108 millions de bénéfices en 2017. Pas de quoi pleurer sur le sort des actionnaires.

En France ce sont plusieurs centaines d’emplois qui sont concernés et une filière agricole, fragilisée. Les producteurs de betteraves, vont payer, également, les pots cassés.

L’emploi industriel et la filière agricole sont victimes de la libéralisation du marché suivant la logique capitaliste, qui privilégie la loi du profit au détriment de l’intérêt économique du pays.

Il faut mettre un coup d’arrêt à cette folie du toujours plus d’argent pour quelques uns, contre l’intérêt général.

Nous sommes au centre de la politique libérale, de Macron et des député-e-s de sa majorité, qui vise à donner aux riches et prendre aux plus pauvres.

Les communistes soutiennent les salariés et demandent à l’Etat de s’engager dans la nationalisation de la filière agroalimentaire. On ne peut laisser entre les mains des voyous de la finance, la question de l’indépendance alimentaire de la nation.

Ensemble avec les salariés de Saint Louis Sucre, contre la casse et pour l’emploi.