Ça suffit !
Comme si ça ne suffisait pas avec la perte du pouvoir d’achat, le report de l’âge de départ à la retraite, il ne se passe pas une semaine sans que des tirs d’armes à feu fauchent des vies dans nos quartiers, à ce jour 46 personnes ont perdu la vie et 118 autres blessées à Marseille. Des familles endeuillées pleurent leurs proches victimes directes ou collatérales des guerres de territoires menées par des gangs sans loi ni foi. Leur but, s’accaparer des points de deal et des bénéfices financiers qu’ils produisent. Les commanditaires et trafiquants tirent profit de l’argent sale, du sang et des larmes. Ils vendent du poison qui rentre, comme les armes, dans notre pays par des frontières passoires.
Il n’est pas normal que les points stups et checkpoint envahissent nos cités et quartiers. Il n’y a aucun avenir pour ceux qui se laissent tenter, si ce n’est les Baumettes ou St-Pierre.
Ces choix politiques ont conduit à supprimer 5 828 postes de Douaniers entre 1993 et 2022 soit 25% des effectifs, facilitant l’entrée en France d’armes de guerre, drogue et contrefaçons de toutes sortes.
Si les causes de ces trafics sont multiples, elles sont le reflet d’une société gangrénée par la loi du profit et de l’argent. Une société où les politiques libérales ont cassé les services publics partout, dans les quartiers, les cités, villes et villages. Elles détruisent l’emploi, le pouvoir d’achat et l’avenir de nombreux jeunes.
Partout nous devons dire non à ces trafics et exiger du gouvernement une autre politique.
Partout la République doit réinvestir quartiers, cités, villes et villages avec les services publics, l’éducation, l’emploi, les loisirs et la culture.
Partout la vie doit primer sur la mort.
Partout la solidarité et le respect de l’autre doit l’emporter sur l’individualisme et le chacun pour soi.
Les communistes des 2ème Port, 3ème, 13ème, 14ème,15ème et 16ème arrondissements de Marseille appellent à un engagement de grande ampleur des pouvoirs publics et à un véritable plan de lutte pour éradiquer tous les trafics. Préfet, Département, Région, Ville de Marseille, tous et toutes doivent décider ensemble des mesures immédiates et à long terme, pour en finir avec les trafics, la violence et garantir le droit à la sécurité pour tous les Marseillais.e.s.