Palestine
Solidarité – Paix – Justice – Deux peuples deux États
Le 4 juin s’est tenu au siège du Pcf à Paris la Conférence « Liberté pour la Palestine », sous l’égide de l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine) et du Pcf, avec la participation active de la gauche française, des forces progressistes internationales, des sociétés civiles du Monde, d’organisations syndicales, d’universitaires et de partis politiques européens, arabes et internationaux. A l’issue de celle-ci les participants ont annoncé la création de « L’Alliance Internationale pour la Palestine » et adopté une résolution en 10 points, disponible en français, anglais et arabe sur le site « Pcf.fr »
Dans la suite de cette démarche les militants communistes du 15e arrondissement de Marseille se sont mobilisés et ont diffusé, dès le vendredi 6 juin, dans les cités de la Solidarité et des Bourrely 950 exemplaires d’un tract de soutien et de solidarité avec la Palestine et Gaza.
Édité à 100 000 exemplaires par la Fédération des Bouches du Rhône du Pcf, il exprime à la fois la solidarité des communistes avec le peuple Palestinien et des propositions pour que soit mis un terme au massacre en cours à Gaza ainsi que pour une Paix juste et durable.
Cela passe en premier lieu par l’arrêt de la guerre menée par Israël à l’encontre des Palestiniens, le retrait de leurs forces armées de ce territoire et la reconnaissance de l’État Palestinien conformément aux résolutions de l’ONU.
De nombreux habitants et habitantes de ces cités ont exprimé leur soutien à cette initiative du Pcf.
La France doit arrêter de parler et comme l’ont fait d’autre pays européens, à l’exemple de l’Espagne ou l’Irlande, elle doit agir en reconnaissant l’Etat de Palestine, mettre fin aux exportations d’armes vers Israël, geler tous les accords avec ce pays dans quelques domaines que ce soit et prendre des sanctions, il doit en être de même de la part de l’Union Européenne. Aujourd’hui il ne s’agit plus de condamner mais d’agir et prendre parti pour l’arrêt de l’hécatombe et le respect du droit international.
Le bilan que peut se targuer Israël c’est 53 339 morts (dont 40 % d’hommes, 20 % de femmes, 32 % d’enfants, 8 % de personnes âgées, 200 journalistes). 121 034 blessés (dont plus de 11 000 enfants) 10 000 disparus. 1,9 million déplacés internes.
L’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre 2023, est condamnable, elle a fait 1139 morts dont 37 enfants et 248 otages, pour sa part Israël détient 10 000 Palestiniens. En 600 jours de guerre, Israël, a été 43 trois fois plus sanguinaire que le Hamas au vu du nombre de victimes à déplorer à ce jour. dans la bande de Gaza Quelle personne de quelque confession qu’elle soit peut approuver et justifier une telle tragédie ? Combien de morts de plus faut-il pour condamner et stopper Israël ?
En Israël des dizaines de citoyens et citoyennes refusent l’engrenage de la guerre dans lequel Netanyahou et ses ministres religieux radicaux d’extrême droite ont engagé le pays. Ce choix a fracturé profondément la société israélienne, met en danger la vie des otages restant aux mains du Hamas et provoque le génocide en cours. Si ce terme est fortement contesté par les soutiens à Israël il s’applique à la réalité de ce qui se passe à Gaza et de nombreuses ONG internationales qualifient ainsi l’action d’Israël à l’encontre des Palestiniens. L’article 2 de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide du 9 décembre 1948 définit le génocide comme, « Une série d’actes commis dans l’intention spécifique de détruire en tout ou en partie un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel » c’est exactement ce qui se passe à Gaza.
Chaque citoyen, citoyenne, organisation politique, syndicale doit prendre position, sauf à être complice de l’extermination des Palestiniens de Gaza.
Les communistes saluent la décision des Dockers CGT du Golfe de Fos qui ont refusé d’embarquer des conteneurs de pièces pour des armes à destination d’Israël, il s ont été suivis par ceux d’Italie et d’Espagne. Tous croient à la Paix et non à la guerre comme moyen de régler les conflits, nous sommes avec eux.