Communiqué de Jean-Marc COPPOLA
Conseiller Municipal Communiste de Marseille
Malgré une meilleure participation qu’en 2014, le très haut niveau de l’abstention 1 électeur sur 2 reste une donnée majeure de ce scrutin. Et Marseille suit la même tendance mais reste bien en deçà à 42,7 % de participation contre 37 en 2014.
Cette faible participation confirme la crise politique et démocratique que traverse notre pays. C’est une nouvelle alerte d’une France qui s’enfonce dans un malaise démocratique grave et préoccupant mais pas inéluctable.
La preuve ! Les Marseillaises et les Marseillais sont capables d’aller voter quand le message est clair et répond à leurs attentes comme ce fut le cas au 1er tour de la présidentielle de 2017, où la gauche était majoritaire dans la capitale phocéenne et dans 9 arrondissements sur 16 avec 75 % de participation.
Emmanuel Macron, en bipolarisant le scrutin, pourtant à la proportionnelle, et en agitant les peurs, a tout fait pour obtenir un duel entre libéraux européistes et libéraux souverainistes et xénophobes. Il porte une lourde responsabilité dans les scores du Rassemblement National et dans la défiance que porte une part croissante de nos concitoyens à l’égard de la politique.
Et pourtant, avec LR, toutes ces formations sont d’accord avec l’austérité qui fait enfler les souffrances de millions de familles et creuse les inégalités, dont Marseille est l’exemple le plus frappant.
La division des forces de gauche et progressistes n’a pas permis que soit créée une dynamique pour des choix de progrès social et écologistes. C’est une des raisons de la faiblesse des scores des listes de gauche.
Malgré la campagne dynamique de Ian BROSSAT, de ses colistières, de ses colistiers, et l’engagement des militantes et militants communistes, est bloqué par un scrutin à la proportionnelle non intégrale qui élimine toute liste qui n’a pas 5 %