A la tête d’une vaste alliance allant du Parti Communiste Chilien au centre gauche, l’ancien député et leader étudiant de 35 ans a remporté l’élection présidentielle avec 56 % des voix contre le candidat d’extrême droite, José Antonio Kast. Il a promis d’instaurer un Etat-providence.
Avec les nombreux fanions estampillés « Boric président », les drapeaux chiliens, indigènes, du PCC et les bannières arc-en-ciel de la communauté LGBTQ, la foule, réunie à Santiago, dimanche 19 décembre, aux abords du quartier général de Gabriel Boric, fête la victoire écrasante du candidat de la gauche (près de 56 % des voix), à la tête d’une vaste alliance réunissant plusieurs formations, du Parti Communiste Chilien jusqu’à des figures de centre gauche.
Klaxons à tue-tête des dizaines de milliers de personnes ont envahie les rues de Santiago, capitale du Chili, dans la joie pour célébrer ce résultat, historique à plusieurs égards. Les quelque 15 millions d’électeurs appelés aux urnes, pour une population de 19 millions d’habitants, étaient amenés à choisir entre deux modèles radicalement opposés, pour cette première élection présidentielle depuis l’inédit mouvement social contre les inégalités, en 2019. A l’issue du scrutin s’installe donc, au palais de la Moneda, un jeune élu ayant tout juste l’âge minimal requis pour occuper le poste de chef d’Etat. Pour la première fois depuis le retour à la démocratie, en 1990, les partis traditionnels de centre gauche et de droite étaient exclus de la course finale vers la fonction suprême.
Le candidat soutenu notamment par le Parti Communiste Chilien va faire son entrée dans le palais de la Moneda là ou le 11 septembre 1973 le Président Salvador Allende se suicida sous les bombes des putschistes. Fomenté par les militaires et le général Augusto Pinochet, avec le soutien des États Unis d’Amériques, ce coup d’État contre la démocratie fit des dizaines de milliers de victimes.
En France le vote des Chiliens résidents dans notre pays a été de 89,4 % en faveur de Gabriel Boric.
Au Chili, avec l’élection d’un Président de gauche, un vent d’espoir se lève pour que soit mis fin aux injustices sociales, pour le respect des minorités indigènes, de l’environnement, pour le droit à la santé et l’école pour tous.
Les communistes apportent leur soutien au peuple Chilien, au Parti Communiste Chilien et à tous les démocrates.